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Victorian Fantasy, Tome 2 : De Velours et d'Acier de Georgia Caldera


Auteur : Georgia Caldera

Genre : fantasy


Éditions : Pygmalion

Parution : 12 avril 2017

Pages : 805


Série : oui

Tome : 2/3

Prix : 17,00€


Résumé

Dans les Bas-fonds de Néo-Londonia, Léopoldine se bat depuis des années pour survivre. Lorsque le groupe auquel elle appartient maltraite un enfant, elle décide de se rebeller, quitte à affronter la colère de la Guilde des Voleurs. Dorénavant, elle ne laissera plus rien ni personne lui barrer la route.

Augustin, lui, a toujours mené une existence fastueuse et insouciante, résigné à subir en parallèle l’écrasante emprise de sa mère, la Reine Victoria au règne sans fin. Mais il tombe de haut quand, pour la première fois, il refuse de se conformer à ses plans aussi tortueux que mystérieux. Car, s’il est un prince dont la fonction n’est que titre, c’est lui. Le jeune homme devra résister et fuir pour s’affranchir du joug de la souveraine et embrasser sa destinée.

Une rencontre qui pourrait bien tout bouleverser… mais la liberté ne s’obtient jamais sans sacrifice.


Avis lecture

Georgia Caldera est l’une des auteurs françaises de fantasy qui a le vent en poupe en ce moment. Et à la lecture de ses romans, on comprend pourquoi ! Difficile de passer à côté les jolies couvertures de ses livres ! Et impossible de repartir sans un exemplaire une fois le résumé lu ! Une fois bien installé, préparez-vous à ne plus bouger car vous allez vous plonger dans un récit épique et haut en couleurs !


Si vous n’avez pas lu le premier tome de Victorian Fantasy, Dentelle et Nécromancie (mais si jamais l’envie de le découvrir vous prend, vous pouvez toujours aller faire un petit tour sur la chronique du premier tome), je vous déconseille de poursuivre la lecture de cet avis. En effet, même si les deux tomes se démarquent bien l’un de l’autre, ils n’en demeurent pas moins liés et la lecture de cette chronique pourrait vous dévoiler certains éléments de la première intrigue, ce qui serait vraiment dommage.

Avec De Velours et d’Acier, nous avons à la fois une suite et une coupure de Dentelle et Nécromancie. Cette fois, nous ne suivons plus Andraste et Thadeus mais un autre personnage non moins intrigant : Augustin, le Prince royal ! Menant jusqu’ici une existence plus que confortable (hormis quelques petits désagréments occasionnels), Augustin va comprendre assez brutalement qu’il ne fait pas bon contrarier les plans de sa royale maman. Victoria n’est pas du genre à plaisanter, encore moins avec son fils.

*******Attention spoiler du premier tome ! *******



Bref, autant dire que cette petite séance de torture ne va pas du tout être du goût du jeune homme qui va commencer par se poser beaucoup de questions. Et se rebeller ! En prenant la tangente, Augustin vient de tirer un trait sur sa (pas si) paisible existence. Lui qui pensait n’être un danger que pour la gente féminine grâce à un physique avantageux va découvrir qu’il possède également d’autres capacités bien plus dangereuses, aussi bien pour lui-même que pour ceux qui l’entourent. Dans sa fuite, il va croiser le chemin de Léopoldine, une jeune femme des Bas-fonds de Néo-Londonia aux capacités tout aussi exceptionnelles et mortelles. En décidant de prendre la défense d’un enfant contre des membres de sa propre guilde, Léopoldine sait qu’elle ne pourra plus faire machine arrière. Désormais, elle est décidée à ce que plus personne ne lui dicte sa conduite. Mais la Guilde des Voleurs ne tolère pas les fuyards, pas même lorsqu’il s’agit de leur ancien second. Alors il ne lui reste plus qu’une solution : partir le plus loin possible. Ca tombe bien, c’était également l’intention d’Augustin.

Forcément, deux personnages issus de milieux aussi radicalement différents et unis bon gré mal gré dans leur aventure, ça fait des étincelles. Augustin et Léopoldine se cherchent, s’affrontent et se lancent des piques sans cesse. Pourtant, Augustin a besoin de Léopoldine. Mais l’inverse est-il vrai ? Pas si sûre. Toutefois, Léopoldine ne peut se résoudre à abandonner ce prince d’apparence précieuse (bon ok, il est surtout crasseux les trois quarts du bouquin mais ça c’est du détail) et délicate. Irrémédiablement attirée par lui (même si elle ne veut pas le reconnaître), elle sait que leurs destins sont liés.


Cette fuite éperdue vers la liberté va marquer de nombreuses révélations. Victoria est le mal incarné et il faut l’arrêter. Augustin est-il de taille à pouvoir le faire ? Beaucoup font reposer tous leurs espoirs sur lui mais est-il prêt à endosser ce rôle ? Lui qui n’a jamais eu d’ambition politique risque de se retrouver du jour au lendemain catapulté au rang de chef des rebelles. Or, ce n’est pas ce qu’il souhaite, loin de là. Mais il ne veut pas non plus passer pour un pleutre aux yeux de Léopoldine. Cette jeune femme sombre et mystérieuse est dotée de tous les atouts : belle et intelligente, elle ne laisse pas Augustin insensible à son charme, pas plus qu’à son mauvais caractère. Parce que pour le coup, s’il y a bien un personnage qui remporte haut la main la palme du plus mauvais caractère, c’est bien Léopoldine ! Personnage tout en contraste, Léopoldine, que j’ai beaucoup appréciée, n’est pas mon personnage favori. Non, le plus intriguant et le plus mystérieux est pour moi Anton, dont j’aimerais vraiment en découvrir davantage à son sujet. Je ne m’attarderai pas plus sur lui, de peur de trop en dévoiler.


Conclusion

Avec ce deuxième tome de Victorian Fantasy nous avons là un récit steampunk riche en rebondissements et en révélations. La tension est à son apogée à plus d’une reprise et Georgia Caldera parvient à nous tenir jusqu’au bout en haleine. De Velours et d’Acier se veut cependant bien plus noir, empli de ténèbres à l’image d’Augustin, et annonce un troisième tome palpitant dont il va être dur de se satisfaire de l’attente jusqu’à sa sortie.


Extrait

« Évidemment, la fierté n’était pas le privilège des seuls aristocrates. Elle avait même tendance à être plus vive chez les gens du commun, car plus difficile à acquérir et bien plus encore à conserver. Mais l’inconnu s’exprimait avec l’aisance de ceux qui avaient eu la chance de recevoir une éducation poussée. Il possédait également de grands pouvoirs, même s’il n’avait pas l’air d’en avoir vraiment conscience. »

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