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Le Destin d’une Déesse, Tome 1 – Le Manoir des Immortels


Auteur : Aimée Carter

Titre VO : The Goddess Test

Traduction : Emmanuelle Debon

Genre : fantastique, romance

Édition : Harlequin

Collection : Darkiss

Parution : 1er juin 2012

Pages : 578 pages


Série : oui

Tome : 1/3

Prix : 14,11€

Achat : seulement en occasion

Résumé

Quand l’étrange jeune homme rencontré dans les bois qui bordent le Manoir lui affirme qu’il a le pouvoir d’exaucer son vœu le plus cher – prolonger la vie de sa mère gravement malade – Kate se refuse à le croire. Mais de mystérieux et terribles évènements l’obligent à chasser ses doutes et à accepter le pacte qu’il lui propose : la vie de sa mère, contre six mois au Manoir des Immortels, où elle devra affronter sept épreuves… et une tentation…


Avis lecture

Le Manoir des Immortels est un roman des plus intéressants. Si l’écriture en soi n’a rien d’extraordinaire, elle n’en est pas pour autant désagréable, bien au contraire : fluide et simple avec une histoire assez addictive, elle change des romances de vampires à la mode depuis quelques années. On retrouve donc Kate, une adolescente durement frappée par la vie : sa mère, atteinte d’un cancer, n’a plus beaucoup de temps à vivre. A sa demande, Kate va accepter d’emménager dans la mystérieuse ville d’Eden (qui n’a de ville que le nom) et essayer de vivre, malgré la maladie de Diane, une vie à peu près normale : aller au lycée et se faire des amis. Si le courant semble bien passer avec James, jeune homme fort sympathique, en marge au lycée, il n’en va pas de même avec Ava, la capitaine des pom-pom girls. Inutile de préciser que c’est elle, la fille la plus jolie et la plus populaire du lycée, qui va causer toute sorte d’ennuis à Kate. Et c’est dans des circonstances terribles qu’elle va faire la rencontre d’Henry, ce bel inconnu qui lui propose un étrange marché : venir vivre dans son manoir pour six mois jusqu’au printemps en échange de la vie de sa mère. Kate va-t-elle accepter d’être la nouvelle Perséphone ? Je me suis plongée avec plaisir dans cette histoire qui revisite la mythologie grecque de façon assez originale. En effet, j’aime beaucoup la mythologie grecque et j’appréhende souvent les romans qui la revisitent. Mais ici ce n’est pas le cas : destiné à un public jeunesse (Darkiss étant une collection jeunesse des éditions Harlequin), le roman se veut sans prétention et reprend les grandes lignes de la mythologie. On retrouve ainsi les principaux dieux de l’Olympe comme Zeus, Héra et bien entendu Hadès (l’un des personnages principaux) sous d’autres noms. Le jeu est alors de deviner au fil de la lecture quel dieu correspond à quel personnage. L’auteure a d’ailleurs laissé de nombreux indices qui ne devraient pas constituer une grande difficulté pour les mordus de mythologie. Certains pourraient néanmoins reprocher à ce livre ses clichés. Mais il s’agit là d’une romance des éditions Harlequin, c’est justement pour cette raison qu’on lit ce type de livre : pour retrouver certains clichés. Contrairement à d’autres livres que j’ai pu lire, l’auteur utilise juste ce qu’il faut de la mythologie pour donner un décor et une trame à l’histoire et exploite les clichés des romances sans en faire trop. Aimée Carter est parvenue à donner une personnalité à chacun de ses personnages tout en respectant certains codes du genre. On retrouve ainsi une héroïne au caractère bien trempé qui tombe amoureuse d’un bel inconnu (dont elle va chercher à découvrir les secrets), le meilleur ami (forcément moins beau) amoureux d’elle ainsi que la meilleure amie (un peu superficielle et au caractère complètement opposé).

Conclusion

Le Manoir des Immortels est un roman que je recommande pour celles et ceux qui souhaitent passer un agréable moment de lecture sans prise de tête, d’autant plus qu’il se lit très rapidement. C’est donc avec plaisir que j’envisage de me plonger dans la suite du cycle du Destin d’une déesse grâce à ce premier tome accrocheur.

Extrait

« — Sur une échelle de un à dix, on te mettrait au moins huit, et à moi seulement quatre. Nous ne pouvons pas sortir ensemble, c’est la société qui veut ça ».

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